Association "Le sapeur picard" 14-18 

le Sapeur Picard - 1914-1918 14 - 18

Les soins aux blessés à FAY et ailleurs

Des chiffres impressionants

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1,4 million de morts côté francais et 4 266 000 blessés selon les staistiques officielles. soit une moyenne arithmétrique théorique de 2772 blessés chaque jour de la guerre.
Dans les années 14/18 la chirurgie étaient encore assez rudimentaire et la guerre lui a permis de beaucoup progresser. 
Le problème vital pour un blessé même léger, c'était de pouvoir rejoindre par ses propres moyens le poste de secours le plus proche, ou d'être pris en charge par des brancardiers dans le no man's land après l'attaque (si elle était réussie). Très compliqué et attente interminable !!! 
Si l'attaque n'était pas réussie, le blessé incapable de revenir dans ses lignes et sous le feu de l'ennemi, agonisait sur place, sans pouvoir être secouru.

 

Médecine et chirurgie : des progrès rapides grâce à la guerre

L'infection microbienne des blessures était le risque majeur : les antibiotiques datent de 1928. Les médecins utilisaient la teinture d'iode et le Dakin.
La transfusion sanguine est à son début : les groupes sont connus depuis 1900, mais la conservation n'est pas au point et il faut effectuer des transfusions directes d'homme à homme.
Anesthésie : l'éther et le chloroforme sont utilisés, puis le protoxyde d'azote en 1917. La généralisation de l'anesthésie va s'imposer et devenir obligatoire en cas d'intervention ! 
La radiographie est à ses début et Marie-Curie met en place des équipements transportables à l'arrière du front.

Plus d'informations :
Lien sur les risques infectieux des blessures de guerre et traitement avant la découverte des antibitiques 

Lien sur les voitures de radiologie de Marie Curie pendant la guerre


 

Que deviennent les soldats blessés ?

Poste de secours en arrière des tranchées pour un premier tri

En prévision d'une future attaque, le service médical met en place sur le terrain à distance raisonnable de la ligne de feu, des Postes de secours, dans des abris improvisés, avec un "Major", quelques infirmiers et des brancardiers.
Ce n'est pas vraiment un poste de soins, mais un centre de tri. Le major très vite débordé en cas d'attaque, et souvent sous le feu, ne peut que "choisir" parmi  les blessés ceux qui ont une chance de survivre au long et douloureux transport en brancard vers le Poste de secours plus en arrière.
C'est le cahos, la peur, les explosions, les cris... Les autres blessés, alignés à proximité, recevront - si possible - des soins de première urgence, mais bien peu, hélas, pourront survivre. Tant bien que mal, avec beaucoup de peine et de lenteur, les brancardiers essaieront de se frayer un passage avec leur brancard, dans les boyaux encombrés, vers un Poste de Secours plus important, et mieux équipés à l'arrière.
Le calvaire n'est pas fini : après quelques soins les blessés seront évacués en ambulance, vers un premier hôpital provisoire : Villers Bretonneux, Albert par exemple pour les soldats dans le secteur de FAY - DOMPIERRE- FOUCAUCOURT. 

Un aumonier viendra aider les blessés dans leurs derniers moments : extrème onction, recueil de messages à la famille.... 

Un poste de secours à FONTAINE les CAPPY

     Nous avons retrouvé dans les archives et dans des témoignages plus récents, la trace d'un Poste de secours dans une maison du village de Fontaine les Cappy à 2 kms en arrière de la 1ère ligne française. Un poste un peu plus permanent car il a été retrouvé dans des caves des quantité de flacons en verre pharmaceutiques.
Nous n'avons pas plus de précisions pour l'instant ni de photos.
L'entrée de ce Poste de Secours devait ressembler à celui de SOYECOURT ( 3 km de FAY), une carte-postale de 1916. Ce poste a sans-doûte d'ailleurs été utilisé par les soldats en poste à FAY. 

Sur la photo : des blessés sur civières sont descendus et transférés dans la ferme à droite.
A gauche, un soldat semble être sur un brancard au sol, près d'un soldat français avec un casque allemand (?) 
L'arrivée de ces blessés provoque un moment d'émotion chez les soldats présents... pourtant habitués ! 
 

Carte postale : Soyecourt, un poste de secours en 1916

 

Les prochains articles dans cette rubrique

 

En cours de rédaction (prévu fin décembre)

Vous trouverez ci-dessous des articles de synthèse, assez courts et illustrés,
que vous pourrez compléter en cliquant sur des liens complémentaires

  • Hôpitaux temporaires et personnel féminin
  • Les gazés : des blessés très graves qui ne saignaient pas
  • Les maladies sur le front
  • Maladies mentales et folie 
  • Cimetières provisoires et cimetières militaires
  • The builders of the silents cities  (Constructeurs des cités silencieuses)
  • etc

 

 
 

Date de dernière mise à jour : 09/12/2024

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